Actualités
Projection "Maman ? Non merci !" - Mardi 17 avril (16h - Fac et 19h- CCAN)
MAMAN ? NON MERCI ! (NO KIDS FOR ME, THANKS !)
Un film de Magenta Baribeau
Canada, 2015, 74 min
Ce documentaire d'auteur DIY, aux confluents du film anthropologique occidental et de la quête personnelle, examine la réalité des femmes qui ont choisi de ne pas se reproduire. La cinéaste est partie à la rencontre de femmes childfree (sans enfant par choix) françaises, belges et québécoises de 30 à 70 ans afin de comprendre la réalité de celles qui ont fait le choix de ne pas procréer. Explorant les mythes tenaces qui persistent et les pressions sociales qui s'exercent en catimini dans la société, « Maman ? Non merci ! » donne une voix à un segment de la société totalement ignoré des médias et d'une grande partie de la population. Maman ? Non merci ! ratisse donc plus large que la question de la procréation et s'intéresse au rôle des femmes au sein de la société moderne.
Réalisé sur une période de six ans et sans aucun financement, la réalisatrice a mené de front, et seule, ce projet féministe qui s'attaque à l'un des derniers grands tabous : la non-maternité.
5 avril : soirée dégustation de la bière "Mutinerie"
Soirée dégustation de la Bière "Mutinerie", brassin collaboratif "Brasserie Cheval <-> Brasserie Grenaille".
C'est une recette librement inspirée de la Seeraiwer (bière "open source" des pirates), mais plus légère et diversifiée en houblons, en étant moins sur l'amertume.
Contre la prison : rencontrons-nous les 15 & 16 mars à Bure, le 17 à Nancy
[Organisé avec l'Anarchist Bure Cross]
Parce que le système repose sur le système de dominations en place et permet de le conserver : racisme, âgisme, sexisme, classisme…
Parce que ce système est riche en institutions judiciaires et punitives : tribunaux, commissariats, prisons, établissements pour mineurs, structures psychiatriques, armée… Et parce qu’en parallèle, les rôles de contrôle social et de punition sont donnés, et ce de plus en plus, aux structures dites « sociales » : pôles emplois, écoles, maisons de retraites…
Parce que le nucléaire n’a pu se développer que grâce aux institutions de répression.
Parce que ces structures servent à réprimer nos luttes et nos vies. Mais surtout qu’elles sont le quotidien de celleux qui n’ont pas la bonne gueule, le bon accent, le bon âge ou le bon quartier de naissance.
Parce que la justice n’est pas qu’institutions, mais qu’elle se manifeste aussi dans nos façons d’être et de s’organiser (par le système punitif par exemple).
Parce que toute forme d’enfermement est intolérable (pour les humain.es ou les non-humain.es – à bas toutes les cages, laisses et autres zoos).
Parce que la répression ne doit pas être un quotidien (en prison, dans les quartiers, ou autres endroits qui recherchent une indépendance de l’Etat).
A l’heure où de plus en plus de gravitant.es de la lutte antinucléaire (et pas que) burienne se retrouve incarcéré.es, mutilé.es, privé.es de leurs déplacement.
Mais parce que nous voulons élargir l’analyse sur ce système de contrôle, nous invitons à 3 jours de discussions sur ces questions.
AU PROGRAMME
*Jeudi 15 et vendredi 16, à la maison de résistance, Bure : arpentage (forme de lecture collective d’un texte) de Milot l’incorrigible avec des membres du collectif qui l’a écrit, ateliers d’écriture de lettres à des prisonniers, cartographie, projections, infokiosque...
Si tu veux proposer un atelier, une discussion etc, n’hésites pas ! Envoie un mail à aburecross(at)riseup.net
*Samedi 17 à 15h, au CCAN, Nancy : Convoi depuis Bure, cantine, Projection de La mort se mérite, en présence du réalisateur Nicolas Drolc.
ET POUR PROLONGER
Lundi 26 mars à 19h au CCAN : projection du documentaire "Le fond de l'air est bleu" qui témoigne de la situation actuelle face à la police, en particulier depuis l’institution d’un état d’urgence qui se prolonge. En présence de 2 personnes du collectif Activideo.
Mercredi 28 mars à 20h, librairie Quartier Libre de Nancy : projection du film documentaire "317" (documentaire d’un collectif qui recueille les témoignages de la repression et des 317 gardé.es à vue en novembre 2015 lors de la Cop 21). En présence d’une personne du collectif.